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Nouveau programme au Cégep Champlain-St. Lawrence - Réservé aux étudiants sérieux

Par Stéphane Cadorette

27 janvier 2010 - Ne profitera pas du projet Gator qui le veut bien. Seuls les étudiants sérieux et motivés auront leur place pour peaufiner leurs talents sportifs au pays des palmiers. 

En dehors de la quarantaine d’heures consacrées à l’entraînement chaque semaine, les étudiants devront faire 10 heures de cours et 10 heures d’études. Gare aux garnements qui pensent pouvoir s’en sauver !

« Personne ne sera en classe pour aller sur Facebook. On ne veut pas que ce soit des cours à terminer par la bande. Si tu n’as pas les notes, c’est fini », résume Jean-Philippe Roy, un des entraîneurs qui jouera volontiers à la police sous le soleil. « Un rôle qui nous convient très bien », précise-t-il.

Beaucoup plus que des simples cours par correspondance, le projet Gator signifie du temps réel en classe, de façon virtuelle, avec un enseignant disponible par caméra Web. Des forums de discussion et autres outils technologiques seront utilisés à des fins pédagogiques.

Quant aux sessions d’activité physique, le nombre d’heures, l’intensité déployée et la fréquence cardiaque seront notamment évalués au moyen d’une montre polaire portée par les jeunes.

Les cours, dispensés via le logiciel Enjeu, utilisé notamment par TELUQ, a été testé et éprouvé par quelque 35 000 utilisateurs au Québec. Déjà, depuis quelques semaines, les étudiants-athlètes expérimentent le tout. En plus de ces classes virtuelles pendant le séjour, des périodes d’études intensives ont été organisées bien avant le départ et se poursuivront au retour. Bref, on n’a plus les snowbirds qu’on avait !

Profs passionnés

« Les professeurs qui ont accepté de se joindre au projet sont avant tout des passionnés qui veulent aider les sportifs », dit François Langevin.

Il serait donc révolu le temps où les étudiants-athlètes du Québec devaient absolument se confiner entre quatre murs pour étudier et pratiquer leur sport.

« Il faudra de plus en plus se diriger vers ça. Les jeunes de 2010 ne sont pas comme ceux de 1979. Ils sont au courant de toutes les possibilités et ils sont très enthousiastes d’étudier et de faire du sport dans ces conditions. Il faut se tourner vers l’avenir », insiste Dominique Routhier, directrice du cheminement scolaire.

Selon les dernières données, au moins 95 % des étudiants-athlètes réussissent les cours suivis au cégep Champlain/St. Lawrence.