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À la recherche de talent

 14 octobre 2010-(Québec) Journal Le Soleil- Pas un autre salon de l'emploi à Québec! Avec le quasi plein emploi, la rareté de la main-d'oeuvre qualifiée, les nombreux départs à la retraite et la difficulté de la région à attirer des travailleurs de l'étranger, il faudra s'y faire.

C'est au tour des entreprises technologiques, des firmes d'ingénierie et de la fonction publique à faire les yeux doux aux chercheurs d'emploi ainsi qu'à ceux qui sont à la recherche d'un nouveau défi professionnel.

Cinq cents postes offerts

Aujourd'hui, à l'occasion du Salon des carrières en technologie et du Salon Carrières du Réseau des ingénieurs du Québec, la trentaine d'entreprises participantes offriront 500 postes aux visiteurs.

Dans un secteur comme dans l'autre, les interlocuteurs consultés par Le Soleil sont préoccupés par la pénurie de main-d'oeuvre actuelle.

«Dans la région de Québec, il y aura 1125 postes à combler à chaque année d'ici 2013 dans le secteur des technologies de l'information», avance Sylvie Gagnon, directrice générale de TechnoCompétences, le comité sectoriel de main-d'oeuvre des technologies de l'information et des communications.

Départs à la retraite

«Le problème, c'est que tout le monde s'arrache les mêmes ressources», ajoute-t-elle en précisant que la région de Québec allait y goûter avec tous les départs des informaticiens baby-boomers embauchés jadis par la fonction publique et les compagnies d'assurance et pour qui l'heure de la retraite a déjà commencé à sonner. «Le gouvernement et les compagnies d'assurance ne sont pas seuls sur le marché. Ils doivent se frotter aux entreprises de jeux vidéo et aux firmes de consultants qui n'hésitent pas à recourir à des stratégies agressives pour attirer les meilleurs talents», souligne Mme Gagnon en rappelant qu'une firme de Québec - L-IPSE - avait mené une campagne de recrutement, l'an dernier, en promettant d'emmener tout son personnel dans les Caraïbes.

Le grand malheur des entreprises technologiques est que la relève ne se rue pas aux portes.

Pur en savoir plus, lire dans  Le Soleil, Steve Deschênes

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