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Trois-Rivières: une expérience marquante au Sénégal pour 9 étudiants de Travail social

Trois-Rivières, le 23 janvier 2013 ___Une délégation de 11 personnes, 9 étudiants et 2 enseignants, du programme des Techniques de travail social du Cégep de Trois-Rivières ont pris part à un stage d’observation et d’analyse de 22 jours au Sénégal en octobre dernier.

Pour plusieurs, cette expérience restera à jamais gravée dans leur mémoire. Au nom de leur groupe, les étudiantes Meghan Tremblay et Julie Desrochers partagent avec nous leur aventure.

« J’ai trouvé ça formidable. Nous avons rencontré des gens de différentes nationalités et vu diverses mentalités avec lesquelles nous ne sommes pas familiers. De plus, en faisant un stage au Sénégal, notre capacité d’analyse s’est davantage développée puisque nous étions directement sur le terrain. Nous avons pris conscience de ce que nous avons ici. Ça a été un choc pour nous, et il faut avoir une petite barrière avec nos émotions. Par contre, si j’ai la chance de retourner dans un stage international, je vais y aller. C’est là qu’on voit qu’il y a pas mal plus de gens qu’on pense qui vivent dans la misère », expose Meghan.

« C’est certain que la réalité du Sénégal n’est pas la même qu’au Québec, mais ça nous a donné le gout de faire évoluer les choses. En Afrique, nos limites personnelles étaient sans cesse confrontées. J’ai réussi à doser mes émotions quand j’ai réalisé que les habitants ne pouvaient pas souhaiter quelque chose qu’ils ne connaissaient pas », ajoute Julie.

Au village de Boulèl, lieu de stage, le groupe de Travail social composé des étudiants Elisabeth Ruel, Flavie Nadeau-Larouche, Raphaël Houle, François Gauthier, Daphnée Laroche-Provencher, Meghan Tremblay, Julie Desrochers, Mylène Hould et Laurence Lamothe ainsi que des enseignants Jean Fournier et Luce Doré a dû faire preuve d’une grande capacité d’adaptation.

« Nous n’étions pas dans notre confort. La preuve, nous avons dormi avec des geckos, des araignées, des insectes, des coquerelles dans nos lits, etc. Heureusement, nous étions bien préparés », avise Meghan.
« Nos recherches nous ont aidés à surmonter les petits obstacles pendant le voyage », corrobore Julie.

Entre les nombreuses visites culturelles, les rencontres dans les familles de Boulèl, la rédaction des rapports d’observation, les échanges avec les personnes d’autorité du village et les séances de partage d’expérience avec leurs collègues de stage, et ce, deux fois par jour, les étudiants n’ont pas vu le temps passer malgré qu’ils soient à des milliers de kilomètres de leur domicile.

« Dans mes valises, je ramène encore plus d’empathie, de la chaleur humaine et davantage de solidarité autant avec les Sénégalais qu’avec les membres de notre groupe », conclut Julie.

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Source :  Martin Sylvestre, conseiller en communication
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