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Le Cégep de Drummondville se réjouit des conclusions du Groupe de travail sur la formation de la relève infirmière

Le vendredi 21 février 2014 – Le Cégep de Drummondville se réjouit des conclusions du Groupe de travail sur la formation de la relève infirmière et, conséquemment, de la décision du ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, de maintenir le droit de pratique des diplômées et des diplômés en Soins infirmiers issus de la formation collégiale.

    

La décision du ministre de la Santé et des Services sociaux atteste que la formation collégiale en Soins infirmiers est pertinente et de qualité.


«Cette décision permettra à nos infirmières et infirmiers diplômés de continuer à intégrer le marché du travail après trois ans de formation technique, a indiqué le directeur des études du Cégep de Drummondville, Pierre Asselin. Au-delà de l’urgence de former du personnel infirmier afin de combler une pénurie, la position du gouvernement montre que la formation collégiale en est une de qualité et, par le fait même, reconnait la pertinence du programme.»

Rappelons que l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ) demandait un rehaussement de la formation au niveau du baccalauréat, et ce, dès septembre 2014. Pourtant, le programme technique collégial rend possible une formation initiale ou un retour aux études avec un investissement de temps et d’argent raisonnable tout en assurant un accès à un travail valorisant dont le taux de placement est de 100 %.

«Nous formons des infirmières et infirmiers compétents, polyvalents et qui sont capables de s’adapter à différents milieux de travail, ont souligné Violaine Girard et Hélène Courteau, enseignantes au Département des soins infirmiers du Cégep de Drummondville. Nous formons des professionnels de la tête aux pieds.»

Le Cégep de Drummondville appuie la position de la Fédération des cégeps qui insiste sur le fait que la formation collégiale n’a pas du tout à rougir des comparaisons avec la formation offerte dans d’autres pays ou dans d’autres provinces. Les cégeps forment des infirmières et des infirmiers grandement qualifiés. Leurs compétences sont constamment ajustées aux besoins du milieu qui, rappelons-le, est en pénurie de main-d’oeuvre.

Par ailleurs, la Fédération des cégeps ne rejette pas du revers de la main un  rehaussement des compétences des infirmières et des infirmiers, mais réclame du même souffle une analyse rigoureuse des besoins de la population québécoise avant de modifier le droit de pratique actuel et d’imposer le baccalauréat aux infirmières.

«Les deux tiers des infirmières qui travaillent chaque jour auprès des patients sont diplômées d’un cégep, a insisté le président-directeur général de la Fédération, Jean Beauchesne. Les cégeps ont toujours considéré que le marché du travail pouvait accueillir à la fois des infirmières techniciennes et des infirmières bachelières. La formation offerte dans les cégeps doit demeurer qualifiante pour celles et ceux qui souhaitent intégrer le marché du travail après leur formation collégiale. Cette formule continue de faire ses preuves, même si la complexité des actes professionnels s’est accrue.»

Partenariat avec le CSSS Drummond
Grâce à un partenariat novateur avec le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Drummond, les diplômées et les diplômés du collège terminent leurs études supérieures avec non seulement les compétences requises pour évoluer avec professionnalisme sur le marché du travail, mais également avec une expérience concrète en milieu hospitalier.

«Les étudiantes et les étudiants ont la possibilité de travailler durant leur formation, que ce soit à titre de préposées ou de préposés aux bénéficiaires ou d’externes en soins infirmiers», ont précisé Mmes Girard et Courteau.

Formation DEC-BAC
Au dire du président de la Fédération des cégeps, la formule DEC-BAC devrait être plus largement accessible pour ceux et celles qui veulent poursuivre leurs études à l’université. Au Cégep de Drummondville, la formation DEC-BAC en soins infirmiers permet aux étudiants et aux étudiantes d’obtenir, en cinq ans au lieu de six, un diplôme d’études collégiales en Soins infirmiers donnant accès à l’exercice de la profession d’infirmière et un baccalauréat en Sciences infirmières. Cette possibilité est offerte à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

«Nous nous réjouissons toujours de voir nos diplômées et nos diplômés choisir de poursuivre leur formation vers le baccalauréat en Sciences infirmières, et ce, à proximité puisque l’UQTR offre cette formation à l’intérieur de notre collège et qu’un nouveau campus sera accessible à Drummondville dès septembre 2015», ont rappelé les enseignants du Département des soins infirmiers du Cégep de Drummondville.

À propos du Cégep de Drummondville
Le Cégep de Drummondville offre de la formation initiale à plus de 2200 étudiants inscrits dans sept programmes préuniversitaires et onze programmes techniques menant à l'obtention d’un diplôme d'études collégiales. Le secteur de la formation continue propose par ailleurs une quinzaine d’attestations d'études collégiales visant la réinsertion professionnelle à plus de 250 étudiants. Véritable milieu de vie, le collège se veut à l’image de sa communauté : dynamique et résolument tourné vers l’avenir.

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Source :   Dominic Villeneuve, coordonnateur
Service des communications et des affaires corporatives
Cégep de Drummondville, 819.478.4671, poste téléphonique 4550
819.470.0282 (portable et SMS)
dominic.villeneuve@cegepdrummond.ca 

 (Photo d’archives, Service des communications et des affaires corporatives, Cégep de Drummondville)