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Des finissants en Sciences humaines du Cégep de Drummondville réalisent un projet de fin d’études à Cuba
Pour les étudiants, il s’agissait de la concrétisation de plusieurs mois de travail en prévision de cette expérience ultime, qui constituait aussi leur plus important travail de fin de programme dans le cadre du cours «Démarche d’intégration des acquis en Sciences humaines».
Pour les enseignants, c’était aussi l’aboutissement de plus de cinq années de préparation afin de mettre sur pied ce projet d’études à l’étranger, qui a connu une première édition en 2013et allait maintenant se répéter pour une deuxième année.
Planification, planification, planification!
En effet, l’idée de proposer ce voyage aux étudiants a été amorcée il y a maintenant cinq ans, par Joëlle Mathieu, Julie Allard et Yannick Millette, tous trois enseignants au Département dessciences humaines du Cégep de Drummondville. Afin d’établir des contacts et de mieux structurer leur planification, ils se sont associés au Comité de solidarité de Trois-Rivières, qui avait déjà de l’expérience dans la mise en place de stages de courte durée.
«Nous nous sommes basés sur l’expertise du comité de Trois-Rivières, tout en l’adaptant à notre réalité et à nos besoins. Chez nous, l’objectif premier était d’offrir aux jeunes la possibilité de faire de la recherche sur le terrain, dans un contexte culturel tout autre que celui du Québec. Les étudiants ont donc été amenés à monter un projet d’intégration de leurs acquis pour lequel la collecte de données allait se faire à Cuba», ont précisé Joëlle Mathieu et Julie Allard.
Le financement du projet aura aussi été un travail de longue haleine. Plusieurs collectes, en passant du tournoi de volleyball jusqu’au lave-auto, ont été réalisées. De généreux donateurs, tels le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Drummondville de même que la Fondation du Cégep de Drummondville, ont aussi contribué. C’est ainsi que les organisateurs et les participants ont réussi à amasser la somme de 20 000$ qui a servi à alléger le coût du voyage pour les étudiants.
Immersion en terre cubaine
Dans l’autobus qui emmenait les participants à l’aéroport, tôt dans la nuit du 9 mars dernier, le stress et l’excitation étaient palpables. Les étudiants avaient dû travailler d’arrache-pied avant leur départ pour finaliser leurs projets quelques semaines plus tôt que leurs collègues qui demeuraient au Québec. En groupe de trois ou quatre, ils avaient élaboré des recherches sur des sujets qui leur tenaient à cœur : agriculture urbaine, impacts de l'embargo américain sur la qualité de vie, alimentation, aide aux jeunes marginaux et motivations à poursuivre des études supérieures.
Sur place, les voyageurs étaient accompagnés d’un guide et d’un interprète, de même que d’une personne du Comité de solidarité de Trois-Rivières. Un plan de séjour avait été clairement établi au préalable, de sorte que les journées de tous les participants étaient bien remplies. Chaque matin, un conférencier ou une conférencière du pays les entretenait sur un des sujets touchant les projets de recherche. Durant le reste des journées, ils ont visité différents organismes, assisté à des cours aussi variés les uns que les autres, ou tout simplement pris le temps de s’immerger de la culture cubaine.
Enrichissement personnel incomparable
Pour les jeunes et leurs enseignantes, ce voyage aura permis de voir Cuba d’un tout autre angle, loin des lieux touristiques. Ils ont pu comprendre les réalités humaines tout en vivant une expérience extrêmement formatrice sur le plan personnel.
Claudie Mathieu, étudiante en Sciences humaines profil Individu, était du voyage. «J’ai vraiment adoré mon expérience. J’ai découvert un peuple avec de belles valeurs, chaleureux et qui nous rappelle l’importance des contacts humains. Je sens que ce voyage a changé quelque chose en moi et, en plus, j’ai pu grandement améliorer mon espagnol!», a-t-elle commenté.
De son côté, Jean-Philippe Collins-Houde, étudiant en Sciences humaines profil Société, a découvert une nouvelle façon de voyager, différente du tourisme habituel, qu’il compte bien répéter dans le futur.
«Ce sont les petites rencontres, les petits moments captés sur le vif, qui ont fait la beauté de ce voyage. Au début, la barrière de la langue me faisait peur, mais après quelque temps, on ne la sentait plus. Tout en vivant un échange culturel, j’ai beaucoup appris. J’ai fait la connaissance de gens débrouillards et très inspirants. Je reviens de cette expérience avec un regard nouveau sur le monde», a-t-il expliqué.
Claudie et Jean-Philippe ne sont pas les seuls à avoir aimé leur expérience. L’ensemble des participants, étudiants ou enseignants, estrevenuemballé de Cuba. On pense même déjà à la prochaine édition, en 2015.
«Plusieurs étudiants ont manifesté leur intérêt à participer à un prochain projet à l’étranger. Même si cela nous demande beaucoup de travail et de préparation, nous sommes convaincues qu’il s’agit d’une excellente façon de conclure leur programme d’études. Un tel projet rejoint plusieurs disciplines et vient vraiment souder l’ensemble des acquis de l’individu. Nous y croyons!», ont ainsi conclu Joëlle Mathieu et Julie Allard.
À propos du Cégep de Drummondville
Le Cégep de Drummondville offre de la formation initiale à plus de 2200 étudiants inscrits dans sept programmes préuniversitaires et onze programmes techniques menant à l'obtention d’un diplôme d'études collégiales. Le secteur de la formation continue propose par ailleurs une quinzaine d’attestations d'études collégiales visant la réinsertion professionnelle à plus de 250 étudiants. Véritable milieu de vie, le collège se veut à l’image de sa communauté : dynamique et résolument tourné vers l’avenir.
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BAS DE VIGNETTE (A): Seize finissantes et finissants du programme de Sciences humaines du Cégep de Drummondville, accompagnés de deux enseignantes, ont participé à un projet de recherche à Cuba, en mars dernier.
BAS DE VIGNETTE (B): Les étudiants ont pu faire des entrevues sur le terrain afin d’approfondir leurs sujets de recherche. On en voit ici en compagnie d’économistes pour discuter des impacts de l’embargo américain sur le pays.
Source : Elise Laramée, conseillère en communication
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