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50e rentrée scolaire à l’École nationale d’aérotechnique

Saint-Hubert, le 17 septembre 2014 – L’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) du cégep Édouard-Montpetit accueille fièrement sa 50e cohorte d’étudiants cette année. Ils étaient 955 garçons et filles à franchir les portes de l’École en 2014, alors que son prédécesseur, l’Institut aérotechnique du Québec recevait en octobre 1964 ses quelque 75 premiers étudiants, tous des garçons.

                 Hangar d'avion vers le milieu des années 1960 à l'Institut d'aérotechnique du Québec à Dorval.


« Cette année est l’occasion de se remémorer l’histoire du plus important institut d’aérotechnique en Amérique du Nord, un fleuron pour Longueuil, un chef de file en matière de formation et d’innovation, un partenaire privilégié des entreprises du secteur et un maillon essentiel de la grappe aérospatiale montréalaise », souligne Serge Brasset, directeur général du cégep Édouard-Montpetit et directeur de l’ÉNA.

Le moment est également bien choisi pour rendrehommage aux bâtisseurs de cette institution, ainsi qu’aux employés et aux étudiants qui ont contribué à lui donner vie. Au fil des ans, l’ÉNA a diplômé plus de 10 000 techniciens issus des programmes de DEC et d’AEC, et elle a formé des dizaines de milliers de travailleurs au sein de leurs entreprises.

50 ans d’aéropassion

De plus, l’ÉNA a déployé sur sa façade une immense bannière mettant en évidence le visuel développé pour le cinquantième, qui est placé sous le thème 50 ans d’aéropassion.

Les célébrations de cet anniversaire ont été lancées lors du traditionnel discours de la rentrée et hommage aux retraités du cégep Édouard-Montpetit, qui s’est exceptionnellement tenu dans un hangar de l’ÉNA totalement transformé pour la circonstance. Cet impressionnant événement mettait en vedette plusieurs enseignants, dont certains à la retraite, des étudiants et des diplômés. Moment fort de ce spectacle, une quinzaine d’employés ont livré une prestation musicale enlevante de la chanson écrite pour l’occasion, Célébrons l’ÉNA ensemble!

Grande fête au printemps

Différentes activités seront placées sous le signe du 50e anniversaire, dont un grand rassemblement familial qui clôturera les festivités au printemps. L’ÉNA invite donc tous ses diplômés et ses anciens employés à rejoindre le groupe Facebook « 50e anniversaire de l’ÉNA » pour être informés des détails, ou encore à laisser leurs coordonnés en remplissant le  formulaire disponible sur la page internet  ena.cegepmontpetit.ca/50ans. Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent appeler au 450 678-3561 poste 4585 pour y laisser leurs coordonnées.

À propos de l’École nationale d’aérotechnique

Fondée en 1964, l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) du cégep Édouard-Montpetit est rapidement devenue le plus important institut d’aérotechnique en Amérique du Nord. Son expertise unique s’appuie sur  50 ans d’aéropassion, sur le savoir-faire exceptionnel de ses employés, sur ses liens étroits avec l’industrie aérospatiale québécoise, et sur l’innovation de son centre de recherche (CTA). Ses programmes collégiaux spécialisés en Techniques de génie aérospatial (incluant le DEC-BAC en Génie aérospatial), en Techniques de maintenance d’aéronefs et en Technique d’avionique sont offerts dans ses installations d’une valeur de 85 M$, qui comprennent 5 hangars abritant 35 aéronefs. Réputé pour son expertise et sa polyvalence, le Centre de service aux entreprises et de formation continue de l’ÉNA propose des solutions intégrées de formation en entreprise répondant à leurs besoins spécifiques.

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Voir historique ci-après..

Source :   Nathalie Coutu
Conseillère en communication
École nationale d’aérotechnique
Cellulaire : 514 929-3805
nathalie.coutu@cegepmontpetit.ca


50 ANS D’HISTOIRE À L’ÉCOLE NATIONALE D’AÉROTECHNIQUE

L’ÉNA en bref

  • 35 aéronefs (25 avions et 10 hélicoptères)
  • 5 hangars
  • 37 000 m2de superficie
  • 85 M$ en installations et équipements
  • 950 étudiants à l’automne 2014
  • Près de 6000 étudiants par année à la formation continue et en entreprise
  • 3 programmes de DEC (diplôme d’études collégiales) en Techniques de génie aérospatial, Techniques de maintenance d’aéronefs et Techniques d’avionique
  • Plus de 10 000 diplômés issus des programmes de DEC et d’AEC au fil des ans
  • 1 centre de recherche appliquée (le Centre technologique en aérospatiale – CTA)
  • Plus important institut d’aérotechnique en Amérique du Nord
  • Seule école d’aérotechnique au Québec
  • Reconnue par Transports Canada
  • Offre les examens pour obtenir la licence européenne
  • Une des rares écoles autorisées par la Défense nationale à former des militaires dans le domaine de l’entretien des aéronefs

Contexte socioéconomique
Après deux guerres mondiales et la fondation de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en 1944, l’aviation civile a pris son envol dans les années 1960. La formation est dispensée selon les besoins dans les différentes écoles de métiers, dans l’armée et directement dans les entreprises. Devantla multiplication du nombre de vols et la complexification de la réglementation, le besoin de reconnaissance des équipes de fabrication et de maintenance des aéronefs s’impose de plus en plus. Au début de cette décennie, le président américain Kennedy a lancé le programme spatial grâce auquel l’homme a marché sur la lune en 1969. C’est donc dans cette effervescence qu’a été fondé l’Institut aérotechnique du Québec.

Fondation de l’Institut de technologie Laval
D’abord une section de l’Institut de technologie Laval (qui deviendra plus tard le collège Ahuntsic), l’Institut aérotechnique du Québec s’installe à l’aéroport de Dorval en 1964 avec une administration autonome. Il offre alors deux programmes : Techniques de fabrication aéronautique et Techniques d’entretien d’aéronefs.



Hangar A22 à l'École nationale d'aérotechnique dans les années 80.


Affiliation au collège Édouard-Montpetit
En 1969, avec l’intégration des écoles technologiques au tout nouveau réseau des cégeps, l’Institut est affilié au collège Édouard-Montpetit à Longueuil. Ce n’est qu’en 1972 qu’il se pose à son emplacement  l’aéroport international de St-Hubert et adopte son nom actuel. Les deux programmes seront révisés et celui d’Avionique s’ajoutera. Quatre départements sont alors créés : avionique, préenvol, fabrication et propulseurs. Au début des années 1980, l’exclusivité de l’ÉNA pour la formation collégiale en aérotechnique est confirmée par le gouvernement québécois.

Des installations uniques
Les méthodes pédagogiques ont bien changé depuis les débuts de l’ÉNA. Les étudiants ne pratiquent plus leur futur métier sur des avions en bois et en toiles, mais bien sur des bancs d’essai virtuels et sur 35 aéronefs modernes logés dans cinq hangars. Les installations et équipements de l’ÉNA sont d’une valeur de plus de 85 M$.

Le besoin de main-d’œuvre qualifiée
Au fil des ans, l’ÉNA a diplômé plus de 10 000 techniciens issus des programmes de DEC et d’AEC, et elle a formé dizaines de milliers de travailleurs directement en entreprises. L’industrie aéronautique a plus que doublé sa main-d’œuvre entre 1984 et 2014 malgré l’évolution cyclique, les récessions et le malheureux 11 septembre 2001. Les stagiaires et diplômés de l’ÉNA sont toujours très recherchés par les employeurs!

L’ÉNA œuvre d’ailleurs de concert avec l’industrie pour s’assurer que ses formations tiennent compte de l’évolution de la technologie et des besoins du marché du travail. Elle a aussi développé des partenariats étroits avec plusieurs entreprises.

De la place pour les femmes
Alors qu’il n’y avait aucune femme au sein de la première cohorte en 1964, elles représentent aujourd’hui 7 % des étudiants. Leur façon de résoudre les problèmes, leur dextérité et leur minutie, notamment, sont très appréciés sur le marché du travail !

Hangar A22 à l'École nationale d'aérotechnique en 2014.


Un centre de recherche
Depuis 20 ans, le Centre technologique en aérospatiale (CTA) lié à l’ÉNA est à l’avant-garde de l’innovation. Ce centre de recherche appliquée appuie les PME québécoise en offrant des services d’aide technique et de transfert technologique. Le CTA a emménagé en 2011 dans un nouveau campus.