Les étudiants à la défense de leurs cégeps

Au cégep de Chicoutimi, les heures d’ouverture de la bibliothèque et le nombre d’employés ont été réduits.
LAURA-JESSICA BOUDREAULT/LE RÉVEIL/AGENCE QMI

Mardi, 27 janvier 2015 Daphnée Dion-Viens- Journal de Montréal - Les étudiants se lancent à la défense de leurs cégeps et espèrent que le mouvement fera boule de neige en région. Des manifestations se succéderont au cours des prochaines semaines pour dénoncer les compressions qui affectent directement les services offerts, selon la Fédération étudiante collégiale du Québec.

«Les cégeps sont en mode survie. Le gouvernement, avec les compressions, appauvrit des cégeps qui sont déjà en difficulté», a affirmé son président, Alexis Tremblay, au cours d’un entretien avec Le Journal.

La liste des services touchés est longue, ajoute-t-il. Au cégep de Chicoutimi, les heures d’ouverture de la bibliothèque et le nombre d’employés ont été réduits. Au cégep de Baie-Comeau, les projets d’accueil s’adressant aux nouveaux étudiants ont été coupés. Au cégep Ahuntsic, un poste d’infirmière a été supprimé, alors qu’en Abitibi-Témiscamingue, c’est un poste de technicien en audiovisuel qui a disparu.

Pour dénoncer cette situation, la Fédération étudiante lance mercredi une campagne de sensibilisation qui se traduira par plusieurs manifestations en région. Les étudiants espèrent que les citoyens et les acteurs locaux seront nombreux à leur emboîter le pas.

«Les compressions ont des répercussions pas seulement en éducation, mais aussi sur le plan régional. C’est l’ensemble des populations locales qui souffre de l’appauvrissement des cégeps», a indiqué M. Tremblay.

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