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Prix Denise-Barbeau pour la recherche au collégial: lumière sur un chercheur engagé

Article publié par Le Devoir - Catherine Couturier Collaboration spéciale


Photo: ACFAS -  En plus d’enseigner au Cégep de Sherbrooke, Martin Aubé déploie son rôle de pédagogue en multipliant les conférences publiques.

Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

16 noovembre 2019 - Le prix que Martin Aubé se voit remettre ne tombe certainement pas du ciel. Que ce soit par ses travaux sur la télédétection des aérosols dans l’atmosphère et sur la pollution lumineuse ou par son engagement auprès de ses étudiants, le chercheur laisse sa marque.

Recevoir un prix de l’Acfas, une organisation presque centenaire, est particulièrement significatif pour Martin Aubé. « Lorsqu’on fait de la recherche, on ne pense pas aux prix. Mais ce prix est important : il reconnaît le parcours du combattant du chercheur au collège », affirme-t-il.

Le prix souligne en effet l’excellence et le rayonnement des travaux et des actions d’un chercheur au collégial. Professeur au Cégep de Sherbrooke depuis 2001, Martin Aubé a contribué à ouvrir de nouveaux champs de recherche en s’intéressant à la télédétection des aérosols dans l’atmosphère, puis aux liens entre la pollution lumineuse et la pollution atmosphérique. « En étant attaché au réseau collégial, je n’ai pas la pression de publier, raconte-t-il. J’ai pu me consacrer à un sujet qui, à l’époque, n’avait pas d’allure. » Il a également développé des applications technologiques pour étudier ces phénomènes, tout en s’engageant à fond dans son rôle de pédagogue.

Rêver à l’espace
Petit, Martin Aubé rêvait de devenir astrophysicien. « J’étais passionné d’astronomie et de science, notamment à travers les Expo-sciences », se souvient-il. Peu intéressé par la physique, il se résigne tout de même à s’y appliquer, comme un mal nécessaire pour atteindre son rêve… pour finalement y prendre goût, et enchaîner avec un baccalauréat en physique et une maîtrise en astrophysique.

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