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Une mention d’honneur pour le Trouble-tête du Cégep de Saint-Jérôme

Entrevue de Marie Lacoursière avec Madame Mariève Desjardins, enseignante au profil Journalisme et communication du Cégep de Saint-Jérôme, Isabelle Neveu et Jameson Worth,étudiante et étudiant au programme.

Mariève Desjardins est enseignante au Cégep de St-Jérôme dans le département de français depuis l’été 2009 et pour une deuxième année consécutive, encadre les étudiants du profil Journalisme et communications dans leur projet synthèse. Un défi excitant! Le 1er mai dernier, Le Trouble-tête, journal des étudiants en Journalisme et communication du Cégep de St-Jérôme, s’est mérité une mention d’honneur au deuxième Concours Le Devoir de la presse étudiante, qui récompense les journaux collégiaux et universitaires de la province qui se sont distingués dans la dernière année.

Le journal Trouble-tête a été créé en août 2010, soit un an et demi après l’implantation du profil Journalisme et communication au Cégep de Saint-Jérôme. Il complémente ce profil qui fait partie du programme Art et lettres, qui, à compter de l’an prochain, s’appellera Arts, lettres et communication. Le journal était au départ conçu pour diffuser le travail des étudiants inscrits dans ce profil. Les textes étaient travaillés à même les cours et les différentes activités pédagogiques du profil, en laissant évidemment la porte très grande ouverte à toute espèce d’implication parascolaire. Le journal en est maintenant à sa quatrième année d’existence.

Dans le cadre du concours, le Trouble-tête s’est démarqué par la grande qualité de ses textes et le caractère accrocheur de son approche magazine. Le jury a aussi souligné la facture visuelle impeccable de sa première édition papier, constituée des textes des finissants de l’an dernier. Madame Mariève Desjardins, enseignante au profil, aux commandes de l’aventure depuis un an, est fière du cheminement et de l’évolution du média : «  Nous apportons une grande attention aux textes que nous publions. Certains de nos étudiants manifestent une aisance rédactionnelle époustouflante, digne des milieux professionnels. »

Des étudiants qui s’engagent avec intérêt et professionnalisme

Isabelle Neveu côtoie le journal Trouble-tête depuis deux ans. Étudiante en journalisme et communications au Cégep de Saint-Jérôme, elle s'est  impliquée au Trouble-Tête dès sa première année d'étude. Passionnée par l'écriture journalistique et souhaitant poursuivre ses études en journalisme à l'université, elle a adoré contribuer à ce projet formateur. Au Trouble-Tête, elle a abordé toutes sortes de sujets susceptibles d'intéresser la communauté collégiale, dont la participation citoyenne et le taux de participation électorale chez les jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans. Motivée à s'impliquer le plus tôt possible dans son domaine d'étude elle a ainsi eu l'opportunité d'expérimenter concrètement le travail d'un journaliste « La première année, j’ai pris lentement ma place en déposant quelques articles en lien avec les travaux que je devais présenter dans le cadre de mes cours. Devant la satisfaction de les voir publiés d’une façon très professionnelle et lus par des personnes concernées par l’information et la facture des textes, cela m’a donné le goût de continuer d’écrire. Durant la deuxième année, j’ai donc décidé de m’impliquer davantage. En toute petite équipe, nous sommes arrivés à faire valoir la qualité du journal en réalisant une vidéo de promotion. Nous avons également bénéficié des gratuités générées par le partenariat qui existe entre le cégep et le groupe EN SCENE St-Jérôme  , ce qui nous permettait d’agir à titre de critique d’événement, une expérience unique », raconte Isabelle.

Le journal Trouble-tête constitue ainsi pour les étudiants une excellente source de formation. S’il leur permet de publier régulièrement des articles sous bonne supervision, il permet également la mise en forme d’un porte-folio riche et bien structuré. « Je viens d’être admise au baccalauréat en journalisme à l’UQAM, souligne Isabelle. La qualité de mon porte-folio est excessivement importante. Il doit refléter l’expression directe de mes qualités d’écriture, mais également mon niveau d’implication sociale. Ma participation active au Trouble-tête témoigne concrètement de mon investissement dans un milieu d’édition. Il est intéressant de présenter des articles en classe, mais le faire à partir de publications faites dans un journal vraiment en ligne reflète une autre réalité, surtout quand ce journal est reconnu et lu par une communauté collégiale. »

Jameson Worth, un étudiant qui termine sa première année au profil Journalisme et communication, saisit toutes les occasions pour s’impliquer au sein du Trouble-tête. « J’ai eu dernièrement l’opportunité de couvrir, à titre de journaliste étudiant, la première simulation intercollégiale de l’ONU, qui se tenait dans les Laurentides, ici dans notre cégep. Ce fut très intéressant. Mon article peut être lu sur le site du journal. J'ai pu également couvrir le passage de Pauline Marois à Saint-Jérôme, une expérience également très enrichissante. Durant la prochaine année, j’entends assurément m’impliquer davantage et inciter d’autres étudiants du profil à faire de même. Le journal étudiant demeure un travail d’équipe et il est nécessaire d’unir nos efforts.

Nous avons de plus une salle de presse très bien équipée. Le local nous est dédié et il est rarement vide. C’est vraiment bien comme endroit. »

Une mention stimulante pour l’avenir

Pour madame Desjardins, cette mention aura un effet stimulant pour l’avenir d’une jeune équipe qui a le vent dans les voiles. « Le partenariat établi avec l’organisme EN SCÈNE, très actif dans notre région et diffuseur d’importants spectacles à travers le Québec, est signifiant. En SCÈNE est en quelque sorte le vecteur de diffusion des activités musicales, humoristiques et autres pour la ville de Saint-Jérôme.Pour la prochaine année, nous voulons assurer le rayonnement du Trouble-tête à l’intérieur de la communauté collégiale, mais aussi viser une visibilité accrue dans les Basses-Laurentides, où un tel journal a sa raison d’être », rappelle l’enseignante, qui compte trouver du temps pour concrétiser les quelques projets qu’elle a en tête.

« Je pense que le fait d’avoir reçu cette mention donne une crédibilité additionnelle à notre journal et pourrait faciliter les démarches que nous entendons faire pour obtenir du soutien », ajoute Mariève Desjardins. L’an dernier, l’enseignante a d’ailleurs obtenu un petit budget afin de faire, dans le cadre du projet synthèse de formation, une version papier du Trouble-tête, qui a été remarquée par le jury du concours du Devoir. Le deuxième numéro papier sera distribué au début de la prochaine session. « Faire du journalisme étudiant, c’est bénéficier d’une liberté qu’on n’a pas souvent dans le milieu professionnel. Nous souhaitons bientôt agrandir les rangs du Trouble-tête en accueillant les plumes d’étudiants de tous les programmes. L’équipe d’enseignants en place au Cégep de Saint-Jérôme est fière du travail accompli et ne lâche pas le morceau», conclut madame Desjardins.






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