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Octobre 2010, dans le cadre de la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation (SQRI) : cinq nouveaux CCTT

« Avec la reconnaissance de cinq nouveaux centres collégiaux de transfert technologique, nous atteignons et même dépassons aujourd'hui la cible que nous nous étions fixée de porter à quarante-cinq le nombre de centres reconnus. Les cégeps ont un rôle crucial à jouer sur le plan de la recherche et de l'innovation, aussi bien sur le plan technologique que sur le plan social. Ils ont fait la démonstration de leur capacité à proposer des solutions qui collent étroitement aux besoins exprimés au sein de leur communauté. Cette reconnaissance vient confirmer et récompenser leur savoir-faire », a déclaré la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Line Beauchamp, dans un communiqué émis le 18 octobre 2010.

Ce communiqué, conjoint avec le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, M. Clément Gignac, annonce la création de cinq nouveaux centres collégiaux de transfert technologique (CCTT) dans le cadre de la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation (SQRI). (Voir notre nouvelle sur cette stratégie.)

Les 5 centres de transfert technologique concernés, qui se voient dotés de budgets pour trois ans, sont les suivants :

Spécialisés dans le domaine de la technologie

• Centre de solutions technologiques en orthèses et prothèses, affilié au Collège Mérici. (Notre nouvelle)
• Centre de transfert de technologie dans le secteur de l'habillement, affilié au Cégep Marie-Victorin (notre nouvelle).

Spécialisés dans le domaine des pratiques sociales novatrices

• Centre de recherche sur l'inclusion scolaire et professionnelle des étudiantes et étudiants en situation de handicap (CRISPESH), affilié au Collège Dawson et au Cégep du Vieux Montréal (notre nouvelle/Dawson ; notre nouvelle/Vieux Montréal).
• Centre d'initiation à la recherche et d'aide au développement durable (CIRADD), affilié au Cégep de la Gaspésie et des Îles (notre nouvelle).
• Centre d'étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté (CÉRSÉ), affilié au Cégep de Rosemont. (notre nouvelle).

Ces trois derniers nouveaux centres viennent s'ajouter au groupe des centres de transfert consacrés aux « pratiques sociales novatrices ». Déjà en mai 2009, quelques centres prenaient naissance ou étaient reconnus à titre de centres de transfert, et constituaient le noyau de départ de ce nouveau créneau d’activités pour le réseau des CCTT : l’IRIPI (Maisonneuve) et le Groupe Écobes (Jonquière), par exemple.

Comme le soulignait Mme la ministre Beauchamp, les cégeps se sont enracinés dans leurs milieux d’abord par l’implantation de centres de transfert touchant les technologies pertinentes au développement économique régional, et l’on peut constater que de cette imbrication des milieux de vie et de formation, ont pris naissance des collaborations et des organismes davantage tournés vers les « pratiques sociales » qui accompagnent ces développements technologiques. Cette évolution est observable, notamment en matière environnementale, domaine dans lequel on a vu à travers les années plusieurs centres émerger, répondant à des besoins typiquement technologiques (Recherche par domaine d'expertise - Environnement), alors que plus récemment, ce sont des centres qui traitent davantage de la bonne utilisation sociale de ces technologies que l’on voit naître, par exemple le CÉRSÉ et le CIRADD.

Et dans bien des cas, la création d’un CCTT vient s’appuyer sur des actions bien établies dans leurs « cégeps – hôtes ». C’est le cas notamment du CÉRSÉ, fondé sur des pratiques déjà bien reconnues du Collège de Rosemont ; ou encore du CRISPESH, qui s’appuiera sur la compétence longtemps construite du Service d’aide à l’intégration des étudiants (SAIDE) du Cégep du Vieux Montréal. Le Groupe ÉCOBES était aussi en mai 2009, un exemple d’organisme bien établi, reconnu à titre de CCTT. Si l’on en juge d’après les succès passés des CCTT institués dans les domaines technologiques, et par les organismes aujourd’hui reconnus à titre de CCTT dans les domaines des pratiques sociales novatrices, on peut anticiper un avenir prometteur pour l’ensemble des centres de transfert, à la fois outils de développement des communautés, et reflet de la vitalité et de l’enracinement du réseau des cégeps, partout au Québec, et de plus en plus dans tous les domaines de l’activité humaine.

Dans une prochaine parution, nous élaborerons davantage sur les besoins et motifs qui ont mené à la création de plusieurs CCTT récemment, dans le domaine des « Pratiques sociales novatrices ».
 






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