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Une offre concertée de formation continue en région

Dans l'ordre habituel, on retrouve Michel Rivard, coordonnateur de Formation Conseil Mauricie, Jean-François Léveillé, directeur de la formation continue du Collège Shawinigan, Christian Muckle, directeur général du Cégep de Trois-Rivières, Ginette Lanthier, directrice régionale d'Emploi-Québec Mauricie, et Pierre Leblanc, directeur des études au Collège Laflèche. Photo: Andréanne Lemire


Par Marc Rochette
 

Le 8 février 2010 - (Trois-Rivières) Une formation continue concertée en région et offerte sous une même enseigne (www.continuetaformation.com) : voilà ce que viennent de mettre en place la Direction régionale d'Emploi-Québec et les établissements d'enseignement professionnel et technique de la Mauricie.

Les commissions scolaires de l'Énergie et du Chemin-du-Roy, les Collèges Laflèche et Shawinigan ainsi que le Cégep de Trois-Rivières sont donc impliqués dans cette initiative qui vise à proposer des activités de formation aux personnes déjà actives sur le marché du travail.

Répondant à des besoins précis de perfectionnement et de qualification, il s'agit de formations de courte durée, soit habituellement de 7 à 45 ­heures, offertes règle générale à temps partiel, selon un horaire flexible, adapté aux disponibilités des participants.

Une cinquantaine de cours sont déjà disponibles pour répondre à des besoins et ce, dans des domaines aussi variés que la bureautique, la gestion des ressources humaines, la métallurgie, la santé, l'informatique, le graphisme, le dessin industriel ou, encore, les langues, pour ne nommer que ceux-là.

« Depuis juin, plus de 20­ cours ont été offerts à 200 ­personnes en emploi », a annoncé la directrice régionale d'Emploi-Québec Mauricie, Ginette Lanthier.

Celle-ci a fait remarquer que plusieurs personnes au travail, surtout dans les entreprises qui comptent un petit nombre d'employés, n'ont pas accès à des activités de formation structurées et offertes par l'employeur.

Or, en région, les deux tiers des 9230­ entreprises ont quatre employés et moins et moins de 4­% d'entre elles ont plus de 50 ­employés.

« Bon nombre d'entreprises n'ont pas de service de ressources humaines ou de personnel dédié à cette fonction spécifique pour organiser de telles activités », renchérit Mme­ Lanthier.

Pourtant, ajoute-t-elle, quelle que soit la dimension de l'entreprise, le rehaussement des qualifications des travailleurs constitue l'un des moyens les plus efficaces pour augmenter la productivité de la main-d'oeuvre et, par le fait même, la compétitivité des entreprises.

« En fait, les nouveaux enjeux individuels et collectifs auxquels est dorénavant confrontée la main-d'oeuvre par la société du savoir, exigent une nouvelle approche. Les travailleurs doivent avoir la possibilité de développer ou d'enrichir leurs compétences de manière à être en mesure d'occuper ou de conserver un emploi, d'améliorer leurs conditions de travail, de progresser dans un cheminement de carrière ou encore, d'exercer leur mobilité sur le marché du travail », conclut Mme ­Lanthier.