Nouvelles

Une stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation

Investissements de 1,16 G$ pour un Québec innovant et prospère - LE MINISTRE CLÉMENT GIGNAC A ANNONCÉ LA STRATÉGIE QUÉBÉCOISE DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION 2010-2013

QUÉBEC, le 28 juin 2010 /CNW Telbec/ - Le ministre du Développement
économique, de l'Innovation et de l'Exportation, M. Clément Gignac, a dévoilé
la mise à jour de la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation
(SQRI) pour la période 2010-2013. Intitulée Mobiliser. Innover. Prospérer.,
cette bonification de la SQRI représente des investissements de plus de 1,16
milliard de dollars.
«Le Québec fait face à un défi de productivité et l'innovation est une
des clés incontournables pour atteindre nos objectifs de croissance
économique. Hausser notre niveau de vie, c'est mettre à profit le savoir-faire
québécois pour aller plus loin. Déjà, le Québec, avec un ratio de 10
chercheurs par 1000 personnes actives, compte à lui seul 30 % des emplois et
40 % des entreprises en recherche et développement au Canada, en plus d'être
un leader en matière de capital de risque. Les efforts déployés dans le cadre
de la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation 2007-2010 ont
permis au Québec de traverser la crise économique et en cette période de
reprise, nous poursuivons cet engagement en actualisant une Stratégie
d'avenir», a déclaré le ministre Clément Gignac.
La SQRI 2010-2013 permettra de mieux positionner nos entreprises sur les
marchés porteurs et elle engage résolument le Québec sur la voie de l'économie
verte, l'économie de demain. Le gouvernement entend profiter pleinement des
atouts du Québec pour stimuler le développement de projets dans les
technologies propres.

Nouveautés

La majorité des mesures de la SQRI 2007-2010 seront reconduites dans la
version 2010-2013, qui présente également des nouveautés.

1- Des projets mobilisateurs

Parmi les nouveautés, il faut souligner l'ajout de cinq grands projets
mobilisateurs. Grâce à des investissements combinés du gouvernement et du
secteur privé, ces projets permettront d'accélérer, notamment dans une
perspective de développement durable, la mise au jour d'innovations dans des
secteurs d'activité économiques porteurs pour le Québec (avion et autobus
verts, bioraffinage forestier, TIC, sciences de la vie). Ces projets
mobilisateurs entraîneront des investissements de 350 millions de dollars,
dont la moitié proviendra de partenaires privés. Ils feront l'objet d'annonces
ultérieurement.

2- La commercialisation

De plus, deux nouvelles mesures d'appui à la commercialisation ont été
introduites : une pour soutenir la distribution et la vente de produits à
faible empreinte de carbone et une autre pour appuyer les projets présentant
de bonnes perspectives de ventes à l'international.
Il faut également souligner l'arrivée d'une nouvelle mesure de soutien à
l'incubation technologique et les assouplissements qui seront apportés à des
mesures existantes telles l'intensification et les vitrines technologiques.
D'autres programmes ont aussi été bonifiés, notamment pour la
reconnaissance de nouveaux regroupements de recherche industrielle ainsi que
pour l'innovation sociale et organisationnelle.

3- Une gouvernance éclairée

En vue d'assurer un leadership scientifique renforcé et une vision
cohérente et structurée du développement de la recherche québécoise, le
gouvernement met sur pied le Fonds Recherche Québec. Les trois fonds de
recherche actuels y seront regroupés avec des enveloppes budgétaires
protégées, soit le Fonds de la recherche en santé du Québec, le Fonds
québécois de recherche sur la nature et les technologies et le Fonds québécois
de recherche sur la société et la culture.
Le Fonds Recherche Québec deviendra un incontournable dans le financement
des activités de recherche au Québec. Il présente l'avantage de favoriser des
synergies qui permettront de dépasser les barrières disciplinaires.
De plus, dans la perspective de mieux orienter les réflexions autour des
nouveaux enjeux en recherche, en science, en technologie et en innovation, et
d'assurer une meilleure synergie, un comité stratégique en science et
innovation sera mis en place. Celui-ci relèvera directement du ministre. Le
maintien d'une fonction-conseil stratégique de haut niveau en science et en
innovation est en effet essentiel à une gouvernance éclairée du système
d'innovation du Québec et à la mise en place de politiques publiques visant à
en améliorer la performance.

4- Un scientifique en chef

Fonds Recherche Québec sera dirigé par un scientifique en chef du Québec.
À la suite d'un concours de recrutement, il sera nommé pour une durée de cinq
ans. Son mandat sera d'assurer le leadership de Fonds Recherche Québec ainsi
que l'efficacité de son fonctionnement, notamment en ce qui concerne les
aspects interdisciplinaires et transsectoriels.

Un exercice réfléchi basé sur de vastes consultations

La mise à jour de la Stratégie québécoise de la recherche et de
l'innovation est le résultat d'un exercice réfléchi, réalisé dans le cadre de
consultations et de travaux d'un groupe-conseil composé d'une vingtaine de
membres, coprésidé par M. André Bazergui et par le ministre Clément Gignac.

«Le processus menant à la mise à jour de la Stratégie québécoise de la
recherche et de l'innovation a été exigeant, mais fort enrichissant. Les
experts réunis au sein du groupe-conseil provenaient de différents horizons et
étaient bien représentatifs du milieu québécois de la recherche et de
l'innovation. Au cours de nos travaux, nous avons réalisé que c'est en
regroupant l'expertise de nos entreprises et en mobilisant nos forces et notre
savoir-faire que nous allions faire progresser le Québec et le positionner
parmi les leaders», a déclaré M. André Bazergui, président-directeur général
du Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec et
coprésident du groupe-conseil pour l'actualisation de la SQRI.
«Nous nous sommes engagés à ouvrir notre économie sur le monde et à
diversifier nos marchés. Le Québec possède tous les atouts pour prospérer dans
un marché mondial de plus en plus compétitif. Entreprises, centres de
recherches, organismes de valorisation et de transfert, chercheurs de haut
calibre, main-d'oeuvre et relève des plus qualifiées : la stratégie vise à
rallier les efforts de tous vers des objectifs communs d'innovation et de
prospérité. Je le réitère, la recherche et l'innovation font partie intégrante
de ma vision du développement économique, soit : un Québec créatif, innovant,
entreprenant et accueillant», a conclu le ministre Clément Gignac.

Retour sur la SQRI 2007-2010

Avec des investissements de 1,2 milliard de dollars, la SQRI 2007-2010 a
permis, notamment, le maintien et la création de milliers d'emplois de
qualité, l'implantation d'entreprises technologiques et la création de
plusieurs centres de transfert de technologie en vue de favoriser la
commercialisation de produits novateurs.
Cet appui financier a également permis d'accroître le nombre d'étudiants
en recherche et a facilité l'intégration de plusieurs d'entre eux au sein
d'entreprises. De plus, les efforts déployés pour appuyer la recherche
universitaire et collégiale auront permis aux meilleurs chercheurs québécois
de prendre leur place sur les grands réseaux internationaux.

Grâce à la SQRI, le Québec a maintenant un système d'innovation et de
transfert des résultats de la recherche mieux structuré, qui se traduit
positivement par le développement socioéconomique d'un Québec innovant et
prospère.

Pour consulter la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation
et en connaître davantage sur ses mesures, voir la page Web
www.mdeie.gouv.qc.ca/sqri.
Pour recevoir en temps réel les communiqués de presse du ministère du
Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, s'inscrire au
fil RSS suivant : www.mdeie.gouv.qc.ca/rss.
 


-30-