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Changements majeurs en vue au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue

Le 16 cotobre 2012- Publié le 15 Octobre 2012 - Patrick Rodrigue- Abitibi Express

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue devrait connaître des changements majeurs au cours des prochains mois et des années à venir, alors que plusieurs investissements sont prévus pour de nouveaux espaces et des réaménagements complets à l’interne.

En premier lieu, le Cégep a réservé un montant d’environ 2 M $ pour mettre à jour les laboratoires de sciences du campus de Val-d’Or.

Dans la même veine, un budget de 1 M $ à 1,5 M $ sera quant à lui consacré pour garder à jour le programme de Technologie minérale. «C’est un domaine qui évolue rapidement, a rappelé le directeur général du collège, Daniel Marcotte. Nous sommes des chefs de file dans le domaine et nous entendons bien le rester.»

Un nouveau bâtiment

Le déménagement du CTRI dans un nouveau bâtiment comportera le double avantage de regrouper tous les chercheurs dans un même endroit, tout en dégageant des locaux pour les programmes du Cégep

Les travaux consécutifs à l’octroi d’un montant de 14,3 M $ du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, devraient pour leur part se mettre bientôt en branle. Annoncée en juillet dernier, cette subvention doit déboucher sur la construction d’un nouveau bâtiment qui permettra au Centre technologique des résidus industriels (CTRI) de regrouper ses chercheurs au même endroit.

«On parle d’une structure qui sera dix fois plus grande que l’usine expérimentale du CTRI qui a été construite à l’est du campus de Rouyn-Noranda, a précisé M. Marcotte. Du même coup, cela va dégager plusieurs espaces à l’intérieur du cégep. Des espaces que nous pourrons mieux occuper.»

Des espaces à mieux occuper

À cet effet, le Cégep devrait recevoir d’ici la session d’automne un rapport sur l’utilisation des espaces dans ses campus, et en particulier à celui de Rouyn-Noranda. Ce document devrait justement aider la direction à mieux réaménager les espaces en fonction des besoins du 21e siècle.

«Nos bâtiments n’ont pas mal vieilli, mais ils sont mal adaptés aux nouvelles réalités. Par exemple, quand le campus a été construit, dans les années 1960-1970, on a utilisé du béton et de l’acier à profusion. Les signaux wifi passent donc moins bien à certains endroits», a mentionné Daniel Marcotte.

Pas de démolition, mais des réaménagements

Il n’est pas vraiment question de démolir des structures à l’intérieur des bâtiments, mais plutôt de réaménager massivement les locaux.

«Nous avons pour principe de concentrer les programmes préuniversitaires au centre du campus avec les techniques en périphérie. Ce n’est cependant pas toujours évident. Nous allons donc tout revoir pour, par exemple, déménager des départements. L’idée derrière cette démarche est d’optimiser l’enseignement, au lieu de trop s’éparpiller. Nous voulons aussi aménager des espaces de vie pour les étudiants de chaque programme au lieu de n’offrir que l’agora. Tout cela va par contre demander beaucoup d’efforts et de temps», a fait savoir M. Marcotte.