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Les cégeps se démarquent au Palmarès des "Tops" 50 des collèges canadiens en recherche

Depuis quelques années, le magazine Research Infosource Inc publie un classement annuel des 50 meilleurs collèges en matière de recherche et développement au Canada (Canada’s Top 50 Research Colleges 2016).  Pour la première année depuis 2011, les cégeps du Québec se démarquent en occupant les deux premières places du palmarès et 5 places dans le top dix. Le Portail dégage les faits saillants de ce palmarès et recueille les commentaires du nouveau président-directeur général de Trans-tech, Monsieur Mathieu Vigneault.

Les cégeps du Québec occupent 19 des 50 premières places.

5 cégeps dans les 10  premières places du palmarès
1er : Cégep de Saint-Hyacinthe
2e : Cégep de la Gaspésie et des Îles
4e : Cégep de La Pocatière
8e : Cégep Édouard-Montpetit
10e : Cégep de Trois-Rivières

5 autres cégeps parmi les 25 premières places
12e : Cégep André-Laurendeau
18e : Cégep de Thetford
21e : Cégep de Saint-Jérôme
22e : Cégep de Victoriaville
24e : Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

Les autres cégeps figurant au palmarès
Shawinigan (27e) ; Dawson (37e) ; Sept-Îles (38e) ; Lévis-Lauzon (39e) ; Sainte-Foy (41e) ; Alma ( 43e) ; Rimouski (47e) ; Sherbrooke ( 49e) ; Maisonneuve (50e).

Faits saillants

1.Les collèges au Québec se sont bien comportés occupant 5 des 10 premières places à l’échelle nationale.

2. Les dix-neuf collèges québécois ont représenté 68,1 millions de dollars de revenus de recherche, soit 40 % du total des 50 collèges. L’Ontario : 30 %.

3. Un des critères importants pour juger de la « portée » de la recherche collégiale est le nombre de recherches officielles que les collèges entreprennent avec des organisations externes. À ce chapitre, le Cégep de Trois-Rivières (134 partenariats) était au sommet de sa catégorie (moyen collège). Le Cégep de Thetford était le chef de file parmi les petits collèges (99 partenariats).

4. Pour le critère « nombre de projets de recherches complétées, le Cégep de Trois-Rivières est toujours premier dans la catégorie des collèges moyens avec 164 projets. Le Cégep de La Pocatière arrive aussi premier dans la catégorie petits collèges avec 204 projets.

5. Pour le critère nombre d’étudiants chercheurs rémunérés, le Cégep de la Gaspésie et des Îles arrive premier dans sa catégorie .

6. Le Cégep de Saint-Hyacinthe se classe au premier rang en ce qui a trait aux revenus provenant de l’industrie (5 615 000 $) (collèges moyens) et le Cégep de La Pocatière aussi premier de sa catégorie avec 3 255 000 $ de revenus.

7. Quand on considère le pourcentage de revenus provenant de l’industrie par rapport aux revenus globaux, Le Cégep André-Laurendeau (87 %) et le Cégep Lévis-Lauzon (92,7 %) arrivent premiers dans leur catégorie respective.

8. Parmi les 10 collèges qui ont connu la plus forte croissance de leurs revenus de recherche, on retrouve en 3e place le Collège Dawson (81 %), au 4e rang, le Cégep de Sept-Îles (69 %) et au 9e rang, le Cégep de Rimouski (42 %).

9. Le rapport note que les CCTT du Québec offrent des mécanismes efficaces de liaisons entre les établissements d’enseignement et les organisations externes

Le Portail a demandé à monsieur Mathieu Vigneault, nouveau président-directeur général de Trans-tech de commenter ces résultats.

« Nous avons une très grande longueur d’avance sur les autres collèges canadiens grâce à  la maturité de nos structures »

Il rappelle que certains centres collégiaux de transfert de technologie ont maintenant 33 ans et le réseau Trans-tech va fêter son 25e anniversaire en 2017. « C’est dire à quel point il y a une grande maturité dans structures de recherche appliquée affiliée au réseau collégial. Il y a une performance qui s’est construite avec les années. Pour tout dire, il y a une collaboration très étroite qui s’est développée entre les partenaires fédéraux et provinciaux dans le financement de la recherche appliquée. Les chiffres sont éloquents : la quantité de dossiers qui remportent les concours du CRSNG est impressionnante. Les collèges québécois remportent la part du lion en termes de financement de la recherche appliquée. Pourquoi ? Parce que nous avons une très grande longueur d’avance sur les autres collèges canadiens grâce à  la maturité de nos structures. Les gens ont appris à bien monter les demandes. Au-delà de cela, il y a tout le travail qui est fait avec l’entreprise privée qui connaît depuis longtemps les CTTT et qui en a découvert la valeur ajoutée. Les PME ont compris le retour sur investissements et elles reviennent d’année en année. Elles continuent à déposer des projets, parce qu’elles savent que ça se passe bien, qu’elles ont des partenaires qui les connaissent bien et qui parlent leur langage. Les résultats sont probants. Il n’y a pas de secret, si ce n’est que l’expérience, si ce n’est que la synergie qu’il y a entre l’industrie et centre de recherche et entre les centres et les fonds qui financent la recherche. »

« Nous avons une recette gagnante »
« Il ne faut pas passer sous silence que les CCTT et le réseau Trans-tech sont un réseau indépendant, mais que nous sommes affiliés au réseau collégial qui lui aussi un réseau qui a un niveau de maturité énorme. C’est un ordre d’enseignement qui est très crédible, bien structuré, bien déployé dans toutes les régions du Québec; c’est un petit bijou en termes d’occupation du territoire et des communautés. Nous avons une recette gagnante. On ne peut pas faire un mauvais gâteau avec d’aussi bons ingrédients. Ça, c’est clair. D’autres provinces ont reconnu cette réalité. Notre défi, c’est de rester en avant de la vague. C’est de rester à la fine pointe. Trans-tech et le réseau des CCTT sont en mesure de dire qu’il y a une mobilisation pour maintenir ce niveau de leadership. Nous aurons bientôt de belles annonces à faire pour justement témoigner de cette volonté de rester en avant, de rester au diapason des besoins des entreprises. »

Dossier préparé par Alain Lallier, éditeur en chef et édimestre au Portail du réseau collégial






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