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Modifications au Programme de l'expérience québécoise (PEQ) - La Fédération des cégeps déplore les impacts importants que génèrent les nouvelles règles du PEQ et demande des mesures transitoires



MONTRÉAL, le 5 nov. 2019  - La Fédération des cégeps déplore les impacts des récentes modifications apportées au Programme de l'expérience québécoise (PEQ). L'absence de mesures transitoires permettant de reconnaître les étudiants qui ont déjà entrepris leurs études au Québec pénalise des étudiants internationaux fréquentant les cégeps. La Fédération est préoccupée de l'incertitude que cette mesure entraîne puisque le gouvernement a exclu de la liste des programmes d'études reconnus dans le cadre du PEQ certains de ceux qui sont offerts au cégep, estimant qu'ils ne correspondent pas suffisamment aux besoins du marché du travail.

« Ces changements au PEQ se sont faits rapidement et sans consultation, ce qui amène par exemple des incohérences avec les programmes bien établis comme celui de l'Île de La Réunion. Il faut avoir l'occasion de rencontrer les représentants du ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI) afin de corriger ces situations problématiques qui pourraient avoir pour effet de briser les rêves de jeunes qui avaient été admis et qui ne ménagent aucun effort pour acquérir une formation reconnue et s'implanter dans leur nouvelle communauté », a affirmé le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.

Selon une estimation de la Fédération, c'est près de 50 % des 3460 étudiants internationaux actuellement en formation technique dans un cégep qui seraient touchés par ces changements au PEQ. Il serait inadmissible que ces étudiants, qui sont motivés, réussissent leurs études et sont bien intégrés au Québec grâce aux mesures appliquées dans leur établissement, ne puissent accéder à la résidence permanente alors que leur parcours en fait des immigrants de choix. Par conséquent, la Fédération demande que le gouvernement implante au moins une mesure transitoire qui permettrait à ces étudiants de voir le Québec respecter les promesses qu'il leur a faites, à défaut de faire marche arrière et de renoncer à ces modifications au PEQ.

La Fédération souhaite avoir l'occasion de discuter avec le MIFI afin de réviser la liste des programmes retenus, qui ne semblent pas correspondre aux besoins du marché du travail.

En terminant, la Fédération tient à souligner sa satisfaction de voir le PEQ inclure dorénavant certains programmes collégiaux d'attestation d'études collégiales (AEC), comme elle le réclamait depuis de nombreuses années.

La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d'affaires étudiantes, d'affaires internationales, de formation continue et de services aux entreprises, de financement, de recherche, de ressources humaines, d'évaluation de la scolarité, d'affaires juridiques, de ressources informationnelles, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives. www.fedecegeps.ca.

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SOURCE Fédération des cégeps
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