Publié le 8 septembre 2016 par le Pharillon.ca /
Ce soutien financier de 4,6 millions de dollars s’étalera sur cinq ans, de 2016 à 2021. ©Photo depositphotos.com
Autre bonne nouvelle pour le TechnoCentre éolien. L'organisation reçoit un appui financier de 4,6 millions de dollars pour l'un de ses programmes de recherche.
Les sommes serviront à travailler sur l’intégration des énergies renouvelables et des technologies de stockage dans les microréseaux. On entend par microréseau un réseau de production et de consommation d’énergie, relié ou non aux réseaux publics d’électricité.
Il peut s’agir de communautés isolées, de mines dans le Grand Nord canadien ou encore de certains bâtiments, comme des hôpitaux.
Ce dernier rappelle que l’un des grands défis en matière d’énergie auquel sont confrontés les États consiste à augmenter la part des énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, pour diminuer la consommation de combustibles fossiles tout en maintenant la fiabilité des réseaux électriques.
Plus de 4,5 M $ pour la recherche au TechnoCentre éolien
À gauche, Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien.
Photo TC Media - Jean-Philippe Thibault
Grandes retombées
Ce soutien financier de 4,6 millions de dollars s’étalera sur cinq ans, de 2016 à 2021. Il provient du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, de la Fondation canadienne pour l’innovation et du gouvernement du Québec. Les entreprises participantes contribueront également au financement de ce programme dans le cadre des divers projets de recherche qui y seront menés.
Outre le TechnoCentre éolien et le Cégep de la Gaspésie et des Îles, ce programme impliquera deux autres centres de recherche et une quinzaine d’entreprises réparties sur le territoire québécois, ainsi qu’en Ontario et au Yukon.
Le programme aura des retombées directes sur l’industrie et sur la formation collégiale et universitaire. Une équipe de chercheurs de pointe sera mise à la disposition des entreprises participantes pour permettre la formation et le développement d’ingénieurs et de techniciens spécialisés. En appuyant le développement et la validation des nouvelles technologies dans des conditions réelles, le projet participera à une plus grande intégration des énergies renouvelables.