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Deux candidats de Star Académie ont étudié au Cégep de Drummondville

Publié par L'Express - Par Emmanuelle LeBlond

Photo de Emmanuelle LeBlond


Guillaume Lafond a étudié au Cégep de Drummondville, spécialisation composition et arrangement. (Photo : tirée de Facebook)

Les candidats Guillaume Lafond et Rosalie Ayotte ont tous deux étudié au Cégep de Drummondville en Techniques professionnelles de musique et chanson. Après un parcours parsemé de hauts et de bas à Star Académie, les candidats se sont hissés jusqu'en demi-finales.

Si William Cloutier est le candidat qui représente la région du Centre-du-Québec, Guillaume Lafond, de Richelieu, et Rosalie Ayotte, de Saint-Tite, ont aussi un lien avec Drummondville à cause de leurs études.

Pour sa part, l'adepte de musique country a obtenu son diplôme, il y a quelques années. L'un de ses professeurs, Sylvain Marcotte, garde un bon souvenir de son ancien élève. «Guillaume était un étudiant pratiquement modèle. C'est un gars qui réussissait dans tout. Ce n'est pas un gars qui a connu des échecs dans son parcours. En plus, c'est un chanteur et un guitariste. Il est fort dans les deux», soutient celui qui enseigne dans le département de musique depuis une trentaine d'années.

Sylvain Marcotte est ravi de constater que Guillaume Lafond a conservé son style country jusqu'au petit écran. «Déjà au Cégep, il était comme ça. Il n'a jamais lâché sa ligne. Il a toujours eu ça à coeur. Je trouve ça intéressant parce qu'il a le profil de l'emploi. C'est encore ça qui le propulse. Il avait des rêves et il a foncé», exprime-t-il.

Lors de l'aventure, le candidat de 25 ans a été mis en danger à deux reprises. Il a été sauvé à chaque fois par le public. «De le voir là, pour un gars comme ça, c'est un beau tremplin. C'est une personne sympathique dans la vie. C'est peut-être pour cette raison qu'il a été sauvé par le public. Il dégage une sympathie. Ce que l'on voit, c'est vrai, tout comme ses performances.»

Rosalie Ayotte de Saint-Tite. (Photo: tirée de Facebook)
Rappelons que Guillaume Lafond affrontera William Cloutier et Jacob Roberge, dimanche, dans le cadre de la demi-finale des garçons. Il interprètera Budapest de George Ezra.

Rosalie Ayotte de Saint-Tite. (Photo: tirée de Facebook)

Rosalie Ayotte
Pour sa part, Johanne Blouin enseigne le chant au Cégep depuis une vingtaine d'années. Elle connaît bien l'aventure de Star Académie, elle qui était professeure de chant à l'émission en 2009. Cette dernière a beaucoup d'affection pour Rosalie Ayotte, avec qui elle a partagé quatre sessions collégiales.

«Elle est auteure-compositrice et elle a un côté interprète qui est très fort. J'ai travaillé beaucoup avec elle la technique de chant. Elle est allée en chercher beaucoup au niveau de son registre de voix, ce qui doit influencer sa façon d'écrire. On se base sur notre voix pour écrire des chansons et plus on a des possibilités vocales, plus les compositions peuvent être élaborées», indique-t-elle.

Johanne Blouin est fière de la candidate qui a su tracer son chemin dans l'aventure. «Rosalie, c'est quelqu'un qui était un peu insécure. Elle voulait toujours me faire plaisir. Elle ne voulait pas se tromper. Je trouve ça vraiment le fun pour elle qu'elle soit rendue à Star Académie. Ça va tellement lui donner confiance en elle.»

La professeure est fière que le public ait accès aux couleurs de Rosalie Ayotte. «Elle a mis ses trippes sur la table en disant : ??~'voici qui je suis et prenez-moi comme je suis''. C'est vraiment un gros pas en avant pour elle. Ça prend du courage de faire tout ça. J'aime ça. Maintenant, je vois une artiste qui est en train de s'assumer et de se mettre à nu», exprime-t-elle.

Pour sa part, Rosalie Ayotte performera en demi-finale la semaine prochaine, aux côtés de Lunou Zucchini et Queenie Clément.

Mentionnons que le programme Techniques professionnelles de musique et chanson a pour objectif de former les élèves pour les amener au seuil du marché du travail. L'enregistrement en studio, les spectacles sur la scène et les apprentissages théoriques font partie de la formation.

Plusieurs passionnés de musique convergent vers le Cégep de Drummondville, grâce à sa proximité géographique et son approche humaine, précise Sylvain Marcotte.