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La fragilité des milieux collégiaux dénoncée

Par Mickaël Meunier, Le Quotidien

Les drapeaux ont virevolté pendant l'activité de mobilisation sur l'heure du midi jeudi au Cégep de Jonquière. (SFPQ)

Le Syndicat de professionnels et professionnelles du gouvernement du Québec (SPGQ) s’est mobilisé au Cégep de Jonquière jeudi midi. Des dizaines de syndiqués ont dénoncé à l’unisson les restrictions budgétaires de 151 millions de dollars imposées par la ministre par la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.


C’est dans un contexte de rentrée scolaire marquée par le départ forcé de collègues, compte tenu des restrictions budgétaires, qu’une démonstration de solidarité a pris forme face à la rue Saint-Hubert jeudi, au Cégep de Jonquière. Ce sont notamment des personnes conseillères pédagogiques et conseillères en information scolaire qui ont perdu leur emploi en amont de la session d’automne.

Le fait que ces personnes aient perdu leur emploi a contribué, selon le SPGQ, à fragiliser le milieu collégial qui, toujours selon ses dires, est déjà dans une situation très précaire. En utilisant un jeu de Jenga pour imager les choses, les syndiqués présents jeudi midi au rassemblement tenu au Cégep de Jonquière ont démontré qu’en retirant des pièces de l’édifice, ce sont les autres pièces qui doivent compenser pour soutenir la structure.



Le jeu de <i>Jenga</i> a servi d'image pour illustrer le «précaire» état dans les établissement collégiaux tel que le Cégep de Jonquière.

Le jeu de Jenga a servi d'image pour illustrer le «précaire» état dans les établissement collégiaux tel que le Cégep de Jonquière. (SFPQ)

«C’est le même principe qui est vécu dans les milieux collégiaux. Lorsqu’un poste est supprimé, la charge de travail est répartie sur les autres. Le personnel professionnel du cégep est au bout du rouleau et leur charge de travail ne cesse d’augmenter avec la hausse de la clientèle. Il y a des limites à faire plus avec moins. L’épuisement est palpable et cela affecte non seulement le personnel, mais aussi les services», a fait savoir Guillaume Bouvrette, le président du SPGQ.

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5 septembre 2025