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Des étudiants du programme Honours Sciences du Collège Vanier publient les résultats de leur recherche dans une banque de données de la NIH
Montréal,26 novembre 2013-Dix-neuf étudiants du programme Honours Science au Collège Vanier se souviendront pendant longtemps de leur dernière année à Vanier. Pourquoi? Parce qu’ils ont participé à un projet de recherche scientifique et ont publié leurs résultats dans une banque de données de séquences génétiques de la NIH (National Institute of Health).
Montréal,26 novembre 2013-Dix-neuf étudiants du programme Honours Science au Collège Vanier se souviendront pendant longtemps de leur dernière année à Vanier. Pourquoi? Parce qu’ils ont participé à un projet de recherche scientifique et ont publié leurs résultats dans une banque de données de séquences génétiques de la NIH (National Institute of Health). C’est tout un accomplissement pour des jeunes de 19 ans encore au cégep.
Les étudiants ont isolé et cloné une partie d’un gène du pissenlit commun (Taraxacum officinale) et par la suite ont réussi à déterminer la séquence d’une nouvelle section d’ADN du gène pour l’enzyme, GAPDH (glycéraldéhyde-3 — phosphate déshydrogénase) impliqué dans la dégradation du glucose dans les cellules.
La séquence de l’ADN pour l’enzyme de la GAPDH pour le pissenlit est maintenant entrée dans une banque internationale de séquences génétiques, la NCBI (National Center for Biotechnology Information) GenBank, (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/genbank/), un dépot de données internationales d’ADN reliées à la biotechnologie et à la biomédecine. Grâce à la NCBI GenBank des chercheurs scientifiques de partout dans le monde ont accès à la nouvelle séquence d’ADN et peuvent l’utiliser dans leurs propres recherches (numéro d’accès KF184656; http://www.ncbi.nlm.nih.gov/nuccore/kf184656). Le séquençage de ce nouveau fragment d’ADN pour le gène de la GAPDH contribuera à la compréhension de l’évolution et de la biodiversité de cet enzyme qui est présent dans presque toutes les formes de vie sur la Terre, y compris les êtres humains.
Maintenant que les étudiants qui ont participé à cette recherche, sont rendus à l’université, ils sont en mesure de constater l’ampleur de leur projet. Comme c’est le cas avec toute recherche scientifique, c’est le processus de recherche autant que les résultats qui comptent. En menant à terme leur projet, les étudiants ont appris les méthodes de base qui servent à toute recherche génétique et biomoléculaire. « Avec ce projet, Vanier m’a offert une opportunité unique, » dit Stephanie Wiseman. J’ai des amis d’autres cégeps et ils n’ont jamais joui d’une expérience semblable aussi enrichissante. Ce projet m’a vraiment bien préparée à faire la recherche au niveau universitaire. »
Stephanie indique que sa participation au projet d’ADN l’a aidée à être admise au prestigieux Science College de l’Université Concordia. « Le projet de clonage m’a fait connaître le vrai travail de laboratoire. L’expérience que j’ai acquise avec ce projet m’a donné le sentiment d’être bien mieux préparée pour la recherche universitaire que les étudiants qui n’avaient jamais fait un tel projet. »
Normalement, on ne retrouve la majorité des techniques utilisées pour le projet qu’au niveau de la maîtrise, du doctorat ou dans des cours très avancés du premier cycle. « J’ai appris les techniques pour isoler l’ADN, utiliser la réaction en chaîne par polymérase, et la méthode Sanger pour le séquençage de l’ADN, la purification des échantillons, et l’analyse du séquençage de l’ADN à l’aide d’un logiciel approprié, » dit Vittoria Lipari une autre participante au projet qui est elle aussi rendue à l’Université Concordia. « Je ne fais que commencer maintenant à étudier la théorie de ces techniques dans mes cours universitaires. »
« Nous avons aussi fait une présentation devant nos professeurs et l’adjoint du directeur des études, » raconte Vittoria. « C’était très intimidant. Nous devions bien connaître notre matière, la raison d’être du projet et son importance scientifique. C’était sûrement la chose la plus difficile de tout mon cégep mais au bout du compte j’en étais très fière. Je comprends maintenant que c’était la première fois que je présentais ma recherche scientifique en public et que ça ne sera sûrement pas la dernière. »
Edward Awad, le professeur de biologie qui a conçu et supervisé cette recherche étudiante poursuit un autre projet semblable cette année. « Nous tenterons de déterminer le séquençage du même gène chez d’autres plantes reliées à la même famille de pissenlit afin de vérifier le niveau the variation inter-espèce. »
« Le professeur Awad a eu une idée spectaculaire avec ce projet étudiant, » conclut Vittoria. « Il savait que les étudiants en bénéficieraient. S’ils sont prêts à travailler fort et à s’appliquer à ce projet, cela leur ouvrira des portes à l’université comme pour moi. »
Source: Marguerite Corriveau
Vanier College Communications
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Montréal, QC, H4L 3X9
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