Les cégeps sont là pour rester, tranche Philippe Couillard

9 août 2014 17h02  | Marco Bélair-Cirino - à Sherbrooke | Québec - Questionné sur le sujet, le premier ministre du Québec Philippe Couillard a affirmé que les cégeps sont là pour rester.

Photo: Jacques Nadeau Archives Le Devoir
Questionné sur le sujet, le premier ministre du Québec Philippe Couillard a affirmé que les cégeps sont là pour rester.

Le premier ministre Philippe Couillard a tué dans l’oeuf samedi la proposition clé de l’exécutif jeune du Parti libéral du Québec (PLQ): les cégeps demeureront.

«J’avais déjà dit ce que j’avais à dire sur les cégeps. Mon opinion ne change pas», a-t-il tranché avant même que la proposition controversée soit débattue par les quelque 400 membres jeunes du PLQ réunis ce week-end à Sherbrooke. «On est les seuls [à avoir des cégeps], mais ça ne veut pas dire qu’on n’a pas raison.»

La Commission-Jeunesse tentait de convaincre le chef du gouvernement d’abolir les cégeps au profit de «Grandes écoles de métiers» dont la formation serait mieux arrimée aux besoins du marché du travail, mais en vain.

M. Couillard s’est toutefois dit sensible aux préoccupations des jeunes quant à l’«adéquation [— incomplète selon eux — ] entre la formation offerte [dans les écoles secondaires, cégeps et universités] et les emplois disponibles».

D’ailleurs, le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, s’est engagé dans une «révision considérable» des programmes de formation collégiale afin d’assurer un meilleur arrimage avec les besoins en main-d’oeuvre, a-t-il précisé à l’occasion d’un impromptu de presse en marge du 32e congrès-jeunes du PLQ. «C’est une priorité.»

«Maintenant, le rôle du système d’éducation est bien sûr de préparer les jeunes à l’emploi, mais également la possibilité de leur offrir une culture générale solide partout au Québec», a-t-il souligné. Les cégeps contribuent à former des hommes à «“la tête bien pleine”», a-t-il dit, citant librement le gentilhomme philosophe Michel de Montaigne.

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