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Le Québec pleure le décès de Caroline Dawson

Photo: Valérian Mazataud Archives Le Devoir -  Caroline Dawson avait annoncé en août 2021 être atteinte d’une tumeur agressive — un ostéosarcome de 25 cm —, qu’aucun traitement n’est parvenu à éradiquer

Florence Morin-Martel - Le Devoir

L’écrivaine et sociologue Caroline Dawson s’est éteinte dimanche dernier, à l’âge de 44 ans, des suites d’un cancer. Des lecteurs, des politiciens et artistes endeuillés ont inondé les réseaux sociaux de témoignages à son égard.

« Caroline a changé nos vies. Nous nous souviendrons à jamais de sa résilience », a écrit une internaute, sous la publication de la famille de Mme Dawson annonçant sa mort. « Élan de sympathies pour tous ses lectrices et lecteurs qui l’aimaient tant, dont je suis. Je vais continuer d’offrir Là où je me terre sans ménagement », a dit une autre, en référence à son premier roman.

Ce dernier, publié en 2020, raconte l’histoire d’une Chilienne de sept ans qui fuit la dictature de Pinochet en s’envolant vers le Canada. Le récit, inspiré de son propre parcours migratoire, avait connu un franc succès. Caroline Dawson avait ensuite fait paraître un premier recueil de poésie en 2023, intitulé Ce qui est tu.

« Là où je me terre m’a profondément marquée », a écrit la députée solidaire Ruba Ghazal, sur le réseau social X. L’élue d’origine palestinienne, née au Liban, a déploré une « immense perte pour la littérature québécoise ».

Sur cette même plateforme, Virginie Dufour, députée du Parti libéral du Québec, a honoré à son tour la mémoire de l’écrivaine. « Ayant moi-même vécu au Chili plusieurs années, j’avais un attachement particulier à l’oeuvre de Caroline Dawson. »

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a souligné la disparition d’une « voix littéraire exceptionnelle ». « Son oeuvre, marquée par la profondeur et l’humanité, continuera de briller et de toucher les coeurs », a-t-elle affirmé sur X.

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21 mai 2024- Le Devoir