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Le Cégep de l'Outaouais voudrait injecter 100 M$ dans ses infrastructures sportives
Mathieu Bélanger
Le Droit
30 octobre 2021 - Le Cégep de l'Outaouais planche actuellement sur un projet de 100 millions $ pour rénover complètement et agrandir le bloc sportif de son campus Gabrielle-Roy, dans le secteur Hull. Des discussions ont d'ailleurs été entamées avec la Ville de Gatineau qui cherche, elle aussi, à augmenter son offre en équipements sportifs sur le territoire.
C'est la candidate indépendante à la maire, France Bélisle, qui a vendu la mèche, vendredi matin. Le Cégep confirme que le projet est inscrit à son plan quinquennal depuis juin dernier. Une demande de financement sera faite au Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives scolaires et d'enseignement supérieur. Interpellé par Le Droit, le cabinet du maire Maxime Pedneaud-Jobin a renvoyé la balle au service des communications. Dans un courriel laconique, la Ville confirme avoir des discussions «embryonnaires» avec l'établissement d'enseignement.
Le porte-parole du Cégep de l'Outaouais, Simon Desjardins, précise que le projet apparaît comme une façon pour la Ville et le Cégep de consolider leurs liens. Les deux organisations se louent déjà leurs installations sportives respectives. «On veut développer des liens avec la Ville et ce projet s'inscrit là-dedans, dit-il. On veut d'abord prévoir les besoins de notre clientèle en augmentation, mais on voudrait aussi le faire de manière à répondre aux besoins de la communauté.» Ce qui est actuellement sur la table c'est la réfection des plateaux sportifs déjà existants et l'ajout d'un gymnase double.
Ce projet est cependant abordé dans un contexte bien plus large entre la Ville et le Cégep. Le service des communications parle de «certaines collaborations». Le porte-parole du Cégep précise pour sa part que la participation de la Ville dans ce projet d'infrastructure sportive se négocie en même temps que, par exemple, l'utilisation du stationnement du campus Félix-Leclerc et le déploiement du transport en commun pour les étudiants.
«Entre le principe et la réalité, il nous faudra aller chercher du financement, affirme M. Desjardins. On tente de voir comment on peut ficeler ça et cet élément fait partie aussi des discussions qu'on peut avoir avec la Ville. […] On est encore loin de pépines et du premier service de volleyball dans nos nouveaux gymnases.»