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C’est « le bon moment » pour un cégep au Nunavik
Chaque année, le tiers des 60 à 70 finissants du secondaire de la commission scolaire Kativik, au Nunavik, descendent faire leur cégep « dans le Sud ».
Ce trajet de 2000 km explique en partie le taux de 3 % de diplomation postsecondaire de la région. Le printemps dernier, un rapport a recommandé l’ouverture d’un cégep au Nunavik pour faciliter l’accès des Inuits aux études collégiales.
« Ça fait 40 ans qu’on parle d’un cégep au Nunavik », dit Lisa Mesher, directrice générale adjointe à la commission scolaire Kativik, appelée en inuktitut « Kativik Ilisarniliriniq ». « On pense que c’est le bon moment. »
Un cégep pourrait « normaliser le cheminement postsecondaire », fait valoir James Vanderberg, enseignant et conseiller pédagogique depuis près de 20 ans à Kativik.
6 août 2024