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Cégep de Sept-Îles

Une journée au travail avec le chien-robot de Sept-Îles

Le chien-robot Spot est doté de plusieurs dispositifs pour détecter efficacement les défaillances industrielles.

Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie

Lucas Sanniti

Malgré sa petite taille, Spot le chien-robot possède une foule de talents. Sa spécialité du moment est l’inspection de convoyeurs industriels, une mission qu’il accomplit, entre autres, pour favoriser la sécurité des travailleurs. À long terme, l’Institut technologique de maintenance industrielle (ITMI) espère pousser le potentiel de Spot encore plus loin.

L’automatisation de l’inspection des convoyeurs est le projet phare de l’ITMI, et Spot en fait partie intégrante. Ce dernier est équipé d’une caméra thermique, d’un microphone et d’un capteur à ultrasons pour anticiper des pannes avant qu’elles ne surviennent.

Selon Éric Sénéchal, directeur de l’ITMI au Cégep de Sept-Îles, les convoyeurs sont des équipements critiques pour les entreprises minières. En cas de bris, plus aucun minerai ne sortirait de la région, explique-t-il.

Éric Sénéchal portant de l'équipement de sécurité dans un terrain industriel.

Éric Sénéchal croit dur comme fer au potentiel du projet d’automatisation de l’inspection des convoyeurs.

Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie

D’ailleurs, ces convoyeurs créent des environnements de travail dangereux. Des automates comme Spot pourraient rendre ce processus plus sécuritaire et moins coûteux.

Au lieu d’envoyer un humain sur un convoyeur qui fonctionne, qui tourne, qui est dangereux, on envoie un robot pour aller prendre le son, la température et des images. C’est beaucoup plus sécuritaire! affirme Éric Sénéchal.

Quelques hommes en tenue de sécurité sont derrière un robot quadrupède qui effectue une inspection d'un convoyeur industriel.

Spot effectue une inspection routinière au port de Sept-Îles.

Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie

Une machine intelligente

En plus de tous ses dispositifs de captation, Spot est muni d'un ordinateur intégré qui lui permet de faire des calculs et d'orchestrer ses différents outils grâce à l’intelligence artificielle.

Romain Beaudoin, chercheur en systèmes embarqués à l’ITMI, explique que Spot a tout de même des limites. Ce dernier ne peut en effet pas se faufiler dans tous les recoins ni grimper des échelles, par exemple. Pour pallier cette lacune, Romain Beaudoin entrevoit la possibilité de combiner Spot à un drone aérien pour accéder à davantage d’espaces.

Romain Beaudoin en tenue de sécurité debout derrière un petit robot quadrupède.

Romain Beaudoin, chercheur en système embarqué à l’ITMI, aux commandes de Spot

Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie

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1er octobre 2025