Nouvelles

CÉGEP DE GRANBY

Anglais propre au programme : un cours stimulant et adapté

Maîtriser une seconde langue représente un atout considérable, tant sur le plan professionnel, que personnel. Au Cégep, le département de langues démontre une fois de plus que cet apprentissage peut se faire dans un environnement stimulant, grâce à des activités pédagogiques qui tiennent compte des intérêts et des préoccupations des étudiantes et étudiants.

Le cours d'anglais propre au programme possède l'avantage d'être offert au niveau 3, ce qui signifie que les bases grammaticales et le vocabulaire courant sont généralement bien intégrés par les apprenantes et apprenants. Cette maîtrise permet au personnel enseignant d'explorer une plus grande variété de formats et de types d'exercices.

Ces derniers visent principalement « le développement de compétences critiques et analytiques importantes pour la communication, ainsi que l'acquisition du vocabulaire et des expressions liés au domaine d'études ».

Alden Chorush et Sebastien Savoie, qui donnent le cours cette session, ont choisi d'ancrer les exercices dans deux styles littéraires contrastés : le journalisme et la satire.

Développer son esprit analytique et débattre en anglais

Durant la première moitié de la session, les étudiantes et étudiants rédigent un article sur un sujet de leur choix, en lien avec leurs intérêts ou leur domaine d'études. Une fois le texte accompagné de son glossaire remis à l'enseignant, l'autrice ou l'auteur est invité à retravailler son article.

Celui-ci est ensuite partagé avec le groupe de travail de l'apprenante ou l'apprenant dans un dossier commun. Après la lecture de l'article, les membres du groupe se réunissent pour discuter du texte, poser des questions, émettre des commentaires autour de l'information présentée et évaluer la pertinence des informations. L'objectif est de développer des compétences essentielles, telles que l'évaluation critique des sources, la synthèse de données et l'adoption d'un regard objectif sur le sujet traité.

Avec près de 180 étudiants répartis en six groupes, et une règle qui limite l'utilisation d'un même thème à une seule personne par groupe, la diversité des sujets est remarquable. On y retrouve des thèmes d'actualité, comme les tarifs commerciaux ou les enjeux politiques, ainsi que des sujets liés au Cégep, tels que les fouilles archéologiques du nouvel institut technologique ou la salle multisensorielle.

Fait notable à l'ère de l'intelligence artificielle : la rédaction de l'article se fait en classe, à la main. Les étudiantes et étudiants disposent de trois périodes pour compléter leur texte. Elles et ils peuvent avoir en main : une feuille de notes, leur article, leurs sources et le glossaire. Chiffres, faits, structure des idées un véritable exercice de planification et de synthèse préalable.

Réfléchir aux défauts de la société avec humour

La seconde moitié de la session est consacrée à l'approche satirique, une forme d'expression avec laquelle la jeune génération est familière, principalement par l'intermédiaire de mèmes Internet.

La satire n'est pas une forme d'humour facile à maîtriser. Bien qu'elle repose sur des procédés comme la moquerie, le ridicule ou l'exagération, son objectif principal est de critiquer une situation, de mettre en lumière ce qui devrait être ou ne pas être.

Cette partie du cours est donc davantage axée sur la compréhension. L'objectif est que les étudiantes et étudiants saisissent le sens littéral du message le premier degré mais aussi la critique sous-jacente : quel comportement, quelle absurdité ou quel travers d'une personne ou de la société est exposé.

« Notre but est de leur donner l'occasion de comprendre ce qu'est la satire, de l'appliquer s'ils le peuvent, mais il s'agit d'une option parmi d'autres pour ceux qui veulent l'essayer » - Alden Chorush, enseignant.

Lors des exercices en classe, les étudiantes et étudiants doivent identifier le procédé humoristique employé par l'auteur ou l'autrice et compléter une grille d'analyse. Un devoir formatif de composition d'une satire est également proposé aux volontaires. Par ailleurs, les limites et les risques associés à ce type d'humour sont aussi abordés en classe.

Pendant l'évaluation, les étudiantes et étudiants disposent d'un article informatif sur le même sujet que la vidéo satirique présentée, afin de leur permettre de saisir le contexte et d'établir des liens.

Augmenter l'engagement avec l'apprentissage par les pairs

Le cours d'Anglais propre au programme se distingue également dans son approche. À tour de rôle, chacune et chacun des apprenants est responsable de présenter, pendant 15 à 30 minutes, un élément de grammaire à un groupe de quatre personnes.

« On croit qu'une bonne façon de savoir si tu as compris quelque chose, c'est d'essayer de l'expliquer. Alors, on donne la responsabilité à chaque élève d'animer, à un moment dans le cours, un élément de grammaire. Et cela a bien fonctionné! » de préciser Alden Chorush.

Sebastien Savoie conclut : « Les étudiantes et étudiants se sont démarqués avec une belle démonstration de la compréhension des notions de grammaire ».  

Le cours d'Anglais propre au programme illustre brillamment comment l'apprentissage d'une langue seconde peut dépasser le cadre traditionnel pour devenir une expérience enrichissante, interactive et profondément ancrée dans la réalité des étudiantes et étudiants. En misant sur des contenus variés, des échanges dynamiques et des approches pédagogiques engageantes, il favorise le développement de compétences essentielles à la pensée critique, à la communication et à l'ouverture sur le monde.

Cégep de Granby
 www.cegepgranby.ca

8 décembre 2025